Doté d’une puissance de calcul de cinq exaflops et d’une capacité de stockage de 231 pétaoctets, ce monstre informatique permettra d’entraîner des algorithmes d’apprentissage avec des quantités vertigineuses de données.
Un tel monstre informatique devrait, a priori sur des calculs de ce genre, terrasser « Fugaku », l’actuel numéro un du TOP500, le classement des plus grands supercalculateurs du monde. Cet ordinateur de l’institut de recherche japonais Riken affiche une puissance de calcul maximale de 442010 téraflops en haute précision (64 bits), mais peut dépasser l’exaflops en précision mixte (32 ou 16 bits).
Pouvoir digérer des exaoctets de données
Le RCS permettra à Meta d’utiliser des quantités de données vertigineuses pour calculer ses modèles en intelligence artificielle. Dans le cadre d’un algorithme d’apprentissage automatique, il sera capable de digérer des sets de données de l’ordre de l’exaoctet, ce qui représente « l’équivalent de 36000 années de vidéo haute définition ».
« Nous espérons que RSC nous aidera à construire des systèmes d’IA entièrement nouveaux qui pourront, par exemple, fournir des traductions vocales en temps réel à de grands groupes de personnes, chacun parlant une langue différente, afin qu’ils puissent collaborer de manière transparente sur un projet de recherche ou jouer ensemble à un jeu en réalité augmentée », peut-on lire dans une note de blog de Meta.
Ce supercalculateur sera également l’un des principaux outils de Meta pour construire le futur métavers, cet univers virtuel qui — selon l’entreprise — devrait remplacer l’internet actuel et « où les applications et les produits basés sur l’IA joueront un rôle important ». Grâce aux énormes capacités de calcul de RCS, Meta espère pouvoir créer « les technologies fondamentales qui feront fonctionner le métavers ».