La prochaine génération du réseau mobile devrait permettre des usages totalement inédits et relevant presque de la science-fiction. Samsung espère qu’elle aura deux ans d’avance sur le calendrier initial.
Alors que le débat sur la 5G fait toujours rage un peu partout dans le monde, Samsung pense déjà à la suite. La société coréenne — à la fois conceptrice de smartphones et d’infrastructures — mise sur une standardisation de la norme pour 2028, soit deux ans avant l’année cible de 2030.
Parmi les avancées purement techniques, le constructeur met évidemment en avant les débits qui pourront atteindre des pics de 1 000 Gb/s et 1 Gb/s de moyenne pour les utilisateurs. La latence sera encore réduite par rapport à la 5G, de 1 milliseconde à 100 microsecondes, soit 100 fois plus efficace. Enfin, le nombre de terminaux connectés au kilomètre carré devrait être 10 fois supérieur pour une consommation énergétique deux fois moindre à celle de la 5G.
Vers l’exploitation des fréquences térahertz
Pour parvenir à ses performances, Samsung mise sur le spectre des fréquences térahertz, que la FCC américaine a notamment ouvert l’année dernière dans ce sens. Mais le chantier technique est encore vaste pour les exploiter, alors que la 5G ne se base pour l’instant en partie que sur des ondes millimétriques.
Toute cette technologie ne servirait à rien sans usages améliorés ou totalement nouveaux. Comme la 5G, les véhicules autonomes et les usines devraient en être les principaux bénéficiaires, mais Samsung mise surtout sur des utilisations inédites.
Un jumeau numérique pour explorer le monde
Les débits de la 6G permettant une création facilitée d’hologrammes et de réalité virtuelle, ils pourraient aussi pousser le concept à créer des « jumeaux numériques ». La marque coréenne s’attend à ce que les personnes, les objets et les lieux soient entièrement reproduits numériquement, permettant aux utilisateurs « d’explorer et de surveiller la réalité dans un monde virtuel, sans contraintes temporelles ou spatiales ».
Un humain pourrait ainsi utiliser un jumeau numérique pour visiter son bureau en s’appuyant sur un robot pour les interactions physiques. La duplication d’une zone d’un mètre carré en temps réel nécessiterait un débit de 800 Gb/s, bien au-delà de la capacité actuelle de la 5G. De la science-fiction encore aujourd’hui, mais pour combien de temps ?
Source : VentureBeat
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